13 octobre 2009
C'etait moi
Les yeux en carabine.
Le cœur sec.
Emprisonné dans une cage toraxique trop menue pour la grandeur de ses idées. La gueule grande ouverte, il bave ses rêves infantiles, dégueulasses, purulents, à mille lieux de l'ennui.
La tête se décolle de l'oreiller, trop réel. Il n'existe plus, rien n'existe. Un nuage d'élucubrations, de fantasmes: Femmes nébuleuses, Fantômes océaniques, Étoiles comestibles dans le creux de la main. Air perdu.
Perdu. L'identité se rétracte, tout comme les paupières en papier de verre. L'humanité n'est plus, elle fume, mange, le ventre rond, les idées plates.
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